Séjour
: séjour à naussac (lozère)
Nombre de participants: 19
Nombre de kilomètres: 100 kilométres 0 métres
Dates:
18/06/2022 au 25/06/2022

Samedi 18 juin
Après un long voyage, voici toute l’équipe à pied d’œuvre.
Tous ? Non, car Patricia s’est aperçu qu’elle avait oublié ses chaussures de marche dans son coffre à Bonningues !
Christian et moi l’accompagnons à Langogne, petite ville toute proche où elle trouve facilement chaussures à son pied ! Ouf !
Nous sommes très bien installés dans des chalets lodges prestige ! Et c’est le cas de le dire : 2 chambres spacieuses, 2 Salle de bains avec toilette.
À 19 h nous sommes déjà à table pour un pot d’accueil, où Margaux, notre hôtesse nous présente toute l’équipe qui sera à notre service au cours de la semaine. Tout le monde est au petit soin pour trois groupes (des cyclistes et des randonneurs).
Repas copieux et délicieux et petite réunion près des chalets, pour présenter la première randonnée et son organisation.
Dimanche 19 juin
Bonne fête à tous les papas !
Après un petit déjeuner peut-être un peu trop copieux, nous partons du camping à pied en longeant le lac. On apprend que dans les profondeurs de celui-ci le vieux Naussac est immergé. Certains d’entre nous, cherchent si le clocher de l’église ne sort pas de l’eau !
Avec une superficie de il contient m3
Nous passons sur une digue qui sépare le petit lac du grand Lac. Puis nous longeons les rives pour atteindre la cascade du Donozau. Ce petit ruisseau se jette dans la lac normalement par une très vive et spectaculaire cascade.
Mais avec la sécheresse qui sévit depuis quelques jours, celle-ci est bien modeste.
Nous poursuivons notre parcours par un chemin qui très pentu et assez difficile. Le souffle manque parfois, l’équilibre aussi. La prudence est de mise ! Enfin nous franchissons ce passage difficile , fiers d’avoir franchis l’obstacle. Nous retrouvons les bords du lac avant de découvrir un petit coin ombrageux équipé de tables de pique-nique. On y déjeune tranquilles.
Bien restaurés nous repartons vers le golf où 5 d’entre nous retrouvent le voiture de JP.
Allez il faut maintenant filer vers Langogne. Là nous retrouvons nos amis qui nous ont déniché la terrasse du Saint Joseph à l’ombre pour y déguster quelques boissons rafraichissantes dont la célèbre bière ambrée « La bête » (du Gévaudan bien sûr).
Après cet agréable moment de repos nous terminons notre parcours par une dernière grimpette et une arrivé directe aux chalets !
Un traditionnel apéro devant l’un des chalets. Moment très convivial et chaleureux avant un dîner délicieux.
Lundi 20 juin
Un petit déjeuner plus tôt nous permet d’avancer quelque peu le départ pour Saint Symphorien en Margeride.
Nous découvrons d’abord le belvédère. Paysage de collines parsemé de bouquets de résineux et de pâturages, quelques chaos granitiques et de familles de magnifiques bovidés (certainement Aubrac) toutes organisées autour du taureau dominant et des vaches entourant maternellement leurs jeunes veaux soit un peu craintifs ou au contraire trop curieux.
Dès le début, une chienne très sympathique, Sarah, de la race des gardiens de troupeaux, nous accompagne. Elle fera tout le parcours avec nous, surveillant notre cheminement et même nous faisant comprendre que parfois nous prenions le mauvais chemin !
La chaleur se fait parfois pesante et suffocante, le vent chaud du Sud-Ouest a bien du mal à nous rafraichir.
Les dénivelés positifs nous coupent le souffle, et les négatifs font souffrir les genoux.
Et c’est bien fatigué que nous arrivons vers 13 h au Moulin de Fortune. Là Christiane une habitante accepte de nous recevoir dans son jardin ombragé afin de pouvoir pique-niquer en toute quiétude. Quelques une d’entre nous ont même le luxe d’avoir une chaise et un petite table !
Après ce repos salvateur 3 groupes se forment :
• 4 dames restent à l’ombre chez Christian, à papoter en attendant le minibus
• Un groupe de 5 entament une longue montée régulière de 4 km sous la chaleur
• 11 intrépides terminent la boucle prévue avec un chemin disparu et un beau dénivelé.
Yves et Christian retournent en minibus rechercher les 4 dames. Yves prend les coordonnées de Christiane pour la remercier encore de son très chaleureux accueil, et se voit offrir une liqueur de verveine maison !
Peu après nous voici tous réunis pou aller découvrir le château de Chambon. Hélas celui-ci est à peine visible.
Deux fois Hélas : les bars de Chambon sont fermés et la bourgade est désertique.
Nous repartons pour le viaduc de Chapeauroux avec ses 23 arches, difficilement observable depuis la route.
De retour au camping, vite une réunion au chalet n° 12 pour pouvoir enfin de désaltérer !
Mardi 21 juin
Nous suivons l’exemple des cyclistes pour petit déjeuner dès 7 h 30 et partons au départ du circuit de la Reisse non loin à Langogne. La Reisse en patois local désignait une scierie.
7 Km dont la première partie très pentue fait regretter aux gourmands un petit déjeuner trop copieux !
Bien en avance sur notre programme nous prenons le luxe de se rafraîchir dans un bar près du Pont d’Allier avant de rejoindre le square Stevenson et le Langouyrou où nous déjeunons face à un collège.
Après-midi , 2 dames décident d’investir la ville, 5 marcheurs font une boucle de 3 km, et le reste parcours le circuit de Langouyrou (8 km) en partie sur le chemin de Stevenson.
De retour en ville , un passage incontournable au « Saint Joseph » et sa maintenant célèbre « La Bête » avant de visiter le musée de la filature des Calquières.
Petites emplettes (dont des chaussures dans le magasin maintenant célèbre « Patricia ») avant de retrouver traditionnellement pour la concertation apéro. Mais ce soir, c’est la fête de la musique, et pour l’occasion notre chef de Fanfare JPF fiat répéter sérieusement chacun des pupitres :percussion et grosse caisse, cuivres, clarinettes, piano, … et même un sergent Major et sa majorette.
Une répétition générale exceptionnelle dans la puissance et la qualité d’interprétation, pour terminer par un émouvant solo de notre chef : « El têt éd viau ». Un grand moment qui a vu couler chez quelques participants quelques larmes !
Mercredi 22 juin.
Le col des 3 Sœurs
Le col des Trois Sœurs a été le théâtre d'une tragique histoire : en hiver, trois sœurs de La Panouse travaillant l'une à la Baraque-de-Bor, l'autre à la Baraque-des-Bouviers, et la troisième à la Baraque-de-la-Motte, reviennent tardivement d'un bal à La Villedieu et se laissent surprendre par la fournelo, sorte de tempête de neige fréquente en hiver en Margeride, sur les hauteurs ventées et dénudées du col. Elles s'égarent et périssent ensevelies sous la neige.
Le lendemain, avertis de l'inquiétante disparition des trois jeunes filles, les hommes du village montent au col et les retrouvent sans vie sous un épais linceul de neige. Selon d'autres versions, elles auraient été dévorées par des loups.
Depuis ce tragique événement, le col porte le nom des malheureuses sœurs.
Lorsque le brouillard ou la neige recouvrent la Margeride, les trois sœurs reviendraient hanter le sinistre col.